Nom de la productrice: Gwenn R. Dexter
Nom de la ferme: Triple G Ranch
Lieu: Glenmont, Nouvelle-Écosse
Race de chèvres: Boer, pourcentage et pur
Type de production: Production de viande, reproducteurs, cheptel commercial
Décrivez votre exploitation
Nous avons commencé en 2018, après plus de 30 ans à dire que je voulais revenir aux chèvres, en achetant 21 chèvres croisées Nubiennes et Boer pour les reproduire avec les meilleurs boucs Boer de race pure que nous pouvions trouver et nous permettre d’acheter.
Quelle est votre plus grande difficulté dans l’élevage des chèvres ?
Le manque de respect que les chèvres reçoivent ici en Nouvelle-Écosse en tant qu’animaux viables pour la production de viande. Notre club local de chèvres ne s’était pas réuni depuis plus de deux ans et, même quand nous l’avons fait, nos intérêts et valeurs pour les chèvres étaient très diversifiés. Il existe un programme de santé du troupeau pour les moutons en Nouvelle-Écosse, mais pas pour les chèvres. Obtenir de bonnes génétiques exige des communications et des déplacements sur de longues distances.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans l’élevage des chèvres ?
L’apprentissage, l’éducation continue. Il y a toujours plus à apprendre, plus à faire, de nouvelles façons d’améliorer leurs soins et de nouvelles méthodes pour augmenter leur production. Cela pourrait aussi être considéré comme notre plus grande difficulté!
Y a-t-il quelque chose dont vous êtes particulièrement fier dans votre exploitation ? Ou des moments ou des souvenirs marquants ?
Les choses que nous avons apprises : créer quatre enclos différents et faire la rotation les chèvres tout l’été, avec les chevaux qui nettoient en automne. Ceci fait en sorte que certaines de mes chèvres n’ont pas été vermifugées depuis plus de deux ans. Garder les boucs loin du pâturage et limiter leur exposition aux parasites permet d’obtenir un poids d’expédition de 80-100 lb en 4 mois, mais généralement en 4 ½ à 5 mois. Apprendre à utiliser les CIDR pour la reproduction hors saison afin de mieux utiliser l’espace de la grange (et accueillir six chevreaux en même temps). Apprendre à écorner nous-mêmes. Embaucher une amie pour refaire notre site web qui m’a également formé à gérer les téléversements et rédiger des blogs informatifs. Apprendre à connaître les chiens de garde pour le troupeau, acheter un couple et les faire se reproduire pour avoir une portée de chiots. Créer nos propres critères de réforme pour la rendre plus objective et mettre les émotions de côté.
Y a-t-il autre chose que vous aimeriez partager ?
La Nouvelle-Écosse a très peu de vétérinaires provinciaux, et ils sont extrêmement surchargés, donc les tests de troupeau sont effectués par les cliniques vétérinaires locales. Je n’ai aucune plainte à faire concernant mes vétérinaires, ils sont incroyablement serviables, mais les coûts des tests de troupeau nuisent grandement à notre rentabilité. Et le fait que peu d’autres éleveurs de Boer au Canada fassent ces tests rend notre recherche de bonnes génétiques à statut sanitaire élevé, non apparentées et sans défauts de plus en plus difficile. Nous pensons que l’insémination artificielle pourrait être notre prochaine aventure.
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