21 novembre 2023 (Ottawa, Ontario) – Le potentiel de croissance de l’industrie ovine et caprine canadienne est important. La production nationale ne représente que 40 % du marché canadien de la viande d’agneau, et le nombre de chèvres au Canada a plus que doublé au cours des 30 dernières années.
Pour saisir les opportunités existantes, les producteurs canadiens de moutons et de chèvres doivent avoir accès à la bonne génétique et aux outils nécessaires pour maintenir cette génétique compétitive.
« Nos organisations ont vu ce potentiel et ont lancé un projet de collaboration visant à améliorer la génétique ovine et caprine ainsi que la saisie des données », explique Brian Sullivan, responsable du projet. « Cela a mené à la création d’un Réseau canadien de services génétiques servant à formaliser notre partenariat et à fixer des objectifs à long terme ».
L’objectif principal du Réseau est d’élaborer des stratégies d’amélioration génétique pour les moutons et les chèvres en soutien à tous les producteurs canadiens, y compris les producteurs de race pure et les producteurs commerciaux, et de représenter l’industrie de l’amélioration génétique des moutons et des chèvres à l’échelle canadienne.
« Ce nouveau réseau est le résultat de trois années de travail collaboratif en tant qu’industrie sur un projet financé par le gouvernement fédéral visant à identifier des moyens d’améliorer la génétique ovine et caprine canadienne », a déclaré Sullivan. « Le travail a inclus l’élaboration de normes pour la saisie et l’échange de données, et l’identification d’opportunités pour améliorer la participation aux programmes d’amélioration génétique ».
Les domaines d’activité du réseau comprendront l’évaluation génétique grâce à la génomique, la promotion des programmes d’amélioration génétique et comment accroître leur utilisation, la coordination de la recherche en génétique et en génomique, la coordination des normes de l’industrie pour la saisie et l’enregistrement des données nécessaires à l’offre de services génétiques, ainsi que la création et le maintien des systèmes d’échange de données pour l’industrie.
Les participants au projet planifient aussi la mise en œuvre de moyens pour rendre les services d’amélioration génétique plus efficaces et rentables à long terme. Un plan d’action sera finalisé à cet effet début 2024. Ce projet est financé en partie par le gouvernement du Canada dans le cadre du Programme canadien des priorités stratégiques de l’agriculture d’Agriculture et Agroalimentaire Canada.
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Les membres du Réseau canadien des services génétiques sont la Société canadienne des éleveurs de moutons (SCEM), la Société canadienne des éleveurs de chèvres (SCEC), l’Association canadienne de la chèvre de boucherie (ACCB) et plusieurs organismes qui offrent actuellement des services d’amélioration génétique pour les moutons et les chèvres, à savoir le Centre for Genetic Improvement of Livestock (CGIL) à l’Université de Guelph, le Centre canadien pour l’amélioration des porcs (CCAP), le Centre d’expertise en production ovine du Québec (CEPOQ), Ontario Sheep Farmers (OSF), la Société canadienne d’enregistrement des animaux (SCEA) et AgSights.